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Source de l’article magazine gratuit Filière Bois disponible en téléchargement sur https://www.filiere-bois.fr/

Maison et bâtiment passif en bois

Maison bois passive

Bien que les critères des labels internationaux « Bâtiment Passif » et « EnerPHit » n’imposent à ce jour l’emploi d’aucun matériau spécifique, le bois s’affirme durablement comme une ressource de premier choix dans la conception de projets passifs. Ainsi, 49 % des projets labellisés en France le mobilisent…

Développée à la fin du XXe siècle, la méthode de conception de bâtiments passifs permet de dépasser de moitié, au moins, les exigences de la RE 2020 sur le plan énergétique. Pour atteindre de telles performances, cette méthode s’appuie sur des principes concrets : une isolation efficace et continue, la suppression des ponts thermiques, une conception bioclimatique associée à des ouvrants performants, une étanchéité à l’air irréprochable couplée à une ventilation continue avec récupération de calories sur l’air extrait. Or, depuis la construction du tout premier projet passif à Darmstadt (Allemagne) en 1991, le bois s’est imposé comme l’un des matériaux constructifs les plus sollicités en passif. Rien qu’en France, l’on comptabilisait en 2023 plus de 230 réalisations en structure bois, sur les 486 labellisées à cette date, ce qui représente tout de même 34 % de la surface totale des bâtiments certifiés de l’Hexagone.

Une synergie évidente
Plusieurs facteurs expliquent les raisons pour lesquelles le bois est aussi représenté en passif. Matériau constructif biosourcé par excellence, il s’accorde parfaitement avec les ambitions durables des professionnels du secteur. Sans compter ses propriétés techniques : « une ossature bois facilite le traitement des ponts thermiques et permet d’intégrer l’isolant directement dans l’épaisseur des
murs », argumente Ivan Baudouin, directeur général et codirigeant de la société Positive Home, spécialisée dans la construction de maisons passives. Un atout non négligeable, étant donné que les réalisations passives ont souvent des murs épais du fait de la quantité d’isolant nécessaire. « Qui plus est, on sait maîtriser l’étanchéité à l’air d’une enveloppe en structure bois – un point crucial
en passif –, laquelle offre d’autres avantages, comme la préfabrication en atelier », ajoute l’ingénieur du bâtiment.

En isolation aussi
Si, côté structure, le bois affiche une inertie thermique moins intéressante que le béton par exemple, les isolants biosourcés, et notamment la laine de bois, permettent de pallier cette lacune. « Ils apportent davantage de déphasage que les isolants utilisés traditionnellement, comme la laine de verre ou la laine de roche, ce qui leur confère un avantage certain quant à la problématique du confort
d’été. Perspirants et naturels, ils sont aussi bien plus bénéfiques pour la qualité de l’air intérieur, déjà très bonne dans un projet passif », conclut Ivan Baudouin.

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