Nous consacrons plus de 12 % de notre consommation d’électricité à l’éclairage de notre logement. Dans le cadre du Grenelle Environnement, les ampoules à incandescence ont été progressivement retirées des rayns des magasins et ne seront plus disponibles à partir du 31 décembre 2012. L’éclairage à diodes électroluminescentes (LED), les lampes à basse consommation et les halogènes nouvelle génération, sont les alternatives aux lampes traditionnelles. Les halogènes représentant l’alternative la moins efficace en termes d’efficacité énergétique. Seules sont maintenant autorisées les halogènes de classe énergétique A, B ou C, les lampes basse consommation de classe A (LBC, aussi appelées fluocompactes), les tubes fluorescents et les LED qui ne sont pas encore dotées d’étiquette énergétique mais faiblement consommatrices.
Si les LBC ont fait de gros progrès : temps d’allumage beaucoup moins long, modèles adaptés aux allumages fréquents, prix moins élevés, elles ne conviennent pas toutes aux luminaires équipés d’un variateur. Elles supportent assez mal les basses températures et ne sont donc pas idéales à l’extérieur. La technologie des LED ouvre des perspectives intéressantes en matière d’éclairage économe : bon rendement énergétique des diodes (jusqu’à 135 lm/W pour les LED dites super lumineuses), durée de vie importante (jusqu’à 50 000 heures LED contre 8 000 h pour les lampes basse consommation), toutefois, les lampes à LED actuellement disponibles sur le marché de l’éclairage domestique offrent souvent un flux lumineux encore limité et souvent un éclairage froid. Si ces défauts commencent à disparaître, les LED de forte intensité lumineuse sont encore très chers. Quant aux halogènes, technologie demeurant énergivore, elles devraient finir par être bannies des rayons à partir de septembre 2016.
Outre la classe énergétique, les étiquettes des lampes doivent donner plusieurs informations. Tout d’abord, la température de couleur (couleur de la lumière), les lampes halogènes, ont une température de couleur de 2 500 à 3 400 K. Le blanc chaud de leur lumière est agréable pour un salon ou une chambre. On a beaucoup reproché aux tubes fluorescents et lampes fluocompactes leur lumière blafarde. De grands progrès ont été faits dans ce domaine, et on en trouve dans une large gamme, de 2 700 / 3 000 K (lampes fluorescentes « blanc chaud ») jusqu’à environ 6 000 K (lampes fluorescentes « lumière du jour »). Les lampes à LED blanches les plus répandues produisent une lumière blanche bleutée, aux alentours de 6 000 K. Le temps d’allumage doit aussi être indiqué, c’est le temps que met la lampe pour atteindre 60 % du flux lumineux indiqué sur l’emballage. L’indication « flux lumineux instantané » peut être utilisé si la durée est inférieure à une seconde. Cette information concerne surtout les lampes fluocompactes. Il existe des lampes fluocompactes dont le temps d’allumage est presque aussi rapide que celui d’autres types de lampes (lampes halogènes à incandescence par exemple). Les modèles classiques mettent plus de temps pour s’allumer et atteindre leur rendement lumineux maximum. Le nombre de cycle d’allumage est une information particulièrement importante pour les lampes fluocompactes. Il existe des lampes fluocompactes qui peuvent supporter jusqu’à un million de commutations et qui peuvent installées dans des endroits où elles seront souvent allumées et éteintes. La capacité de la lampe à fonctionner avec un variateur doit aussi être vérifiée. De nombreuses lampes fluocompactes et des LED, ne fonctionnent pas avec un variateur d’intensité lumineuse classique.