Le bois héros de la construction le groupe Durieu nous explique tout :
Si le volume des constructions neuves continue de ralentir, la part du bois dans le bâtiment ne faiblit pas et a même sensiblement augmenté en 2024.
Si l’on s’en réfère à l’ossature, la structure porteuse du bâtiment, le remplissage des façades, le revêtement de façade, la structure de la couverture, pour tous ces éléments, la proportion de bois utilisé a été croissante en 2024 (assurant entre 13% et 18% des matériaux utilisés dans chaque cas).
Dans un secteur où l’activité est ralentie, c’est dire si le bois affirme sa « solidité » (sans jeu de mots) et sa notoriété en tant que matériau du nouveau millénaire.
Acteur dans le bâtiment depuis les huttes des hommes préhistoriques, il est devenu dans notre monde moderne un formidable allié de l’Eco responsabilité, en plus de ses atouts esthétiques naturels.
Il apporte ses qualités d’isolant hors pair, permettant notamment d’optimiser la consommation énergétique. Il participe aussi à réduire les gaz à effet de serre, sachant
qu’une construction en bois émet très peu de CO2 , sans oublier que le bois stocke naturellement le carbone. Les architectes, les constructeurs, les grands intervenants
du BTP, l’ont bien compris et cherchent de plus en plus à l’intégrer dans leurs projets.
Avec un avenir tout tracé devant lui, le bois n’en reste pas moins un matériau naturel dont les propriétés sont souvent méconnues ou mal maîtrisées. Or il faut bien comprendre sa nature afin d’assurer la pérennisation des ouvrages l’intégrant dans leur réalisation.
Pourquoi protéger le bois ?
C’est une matière naturelle mais non inerte qui évolue dans le temps lorsqu’il est laissé aux intempéries. Le bois était vivant avant d’être coupé et conserve en lui
tous ses composants, une fois transformé. Cellulose, eau, lignine, vont évoluer et entraîner la dégradation du bois au fil des ans si on ne s’en occupe pas. Sans
protection, grisaillement, encrassement, fendillement déformation et même pourrissement, dans certains cas, seront l’évolution inéluctable des supports bois.
Les risques, l’eau et les UV
L’eau : en partie à cause de la cellulose présente en lui, le bois présente une caractéristique hygroscopique, qui lui fait capter l’eau dès qu’il est en présence d’humidité. Il va ensuite gonfler puis en période sèche, se rétracter. Ces variations dimensionnelles abîment la surface du bois qui peut se fissurer, craqueler, tuiler, se déformer et donc entraîner la détérioration de l’ouvrage plus ou moins irrémédiable. Dans le cas de lames de terrasse ou de bardage celles-ci peuvent même se désolidariser du support. L’humidité stagnante peut aussi entraîner le pourrissement à certains endroits.
Les UV :
ils attaquent la lignine qui en s’altérant provoque la décoloration et le grisaillement du bois. Les fibres sont alors endommagées et le bois fragilisé.
Dans les deux cas sous l’action de l’eau et des UV, le bois est en danger et le protéger est essentiel
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